En considérant l’ensemble des variétés, le genévrier commun, est circumboréal. Cet arbuste est sacré dans la tous l’hémisphère boréal. Depuis l’Antiquité il est utilisé à des fins médicinales, spirituelles (fumigations, encens …) et culinaires (choucroute).
Hippocrate sauva Athènes de la peste en faisant brûler des branches de genévrier. De leurs côtés, les Romains se protégeaient des épidémies en disposant des brassées de genévrier autour de leurs villas. Lors du siège de Paris, en 1870, on enraya l’épidémie de la variole dans les hôpitaux de la même manière qu’Hippocrate. Les amérindiens en firent un grand usage, de même que les médecins ayurvédiques.
La plante tire son nom du mot celtique juneprus, signifiant « âcre ». Le mot anglais « gin » vient du hollandais « genever » car c’est en Hollande que l’on distilla pour la première fois les baies de genévrier.
L’huile essentielle de genévrier commun est obtenue par distillation des rameaux et des baies qui en contiennent 0,5 à 3,4 %. Elle est très fluide et incolore ou jaune pâle à verdâtre. Son odeur est caractéristique, fraîche, boisée, et sa saveur est un peu amère et brûlante.
Propriétés
Son action diurétique est aquadiurétique, c’est-à-dire qu’elle stimule l’excrétion de l’eau en surplus, sans augmenter l’élimination des électrolytes (sodium et potassium).
En diffusion atmosphérique, elle se marie très bien avec la lavande et l’épinette noire.
Indications
Exemples de formules
CYSTITE
Posologie
Diluer chaque prise dans ½ c. à café d’huile végétale.
CELLULITE
Juniperus communis var montana 10%
Cedrus atlantica 10%
Cupressus sempervirens 10%
cinnamomum cassia 10%
Huile de calophylle 50%
Posologie: appliquer matin et soir sur les zones à traiter. Ajuster la concentration en fonction de la sensibilité individuelle.
FATIGUE, ÉPUISEMENT
Posologie: 5 gouttes sur chaque surrénale, 3 fois par jour.
CONTRE-INDICATIONS
Son action utérotonique suggère la prudence chez la femme enceinte.
Nous entendons souvent dire que cette huile essentielle peut être irritante et endommager les reins. Cette allégation est sans fondement. Elle remonte au 19e siècle, suite à l’administration de hautes doses d’huiles essentielle de genévrier et de térébentine (Pinus pinaster) à des animaux, dans le cadre d’expériences vétérinaires. À doses thérapeutiques, la littérature médicale et les études modernes n’ont rapporté aucun effet néphrotique.
Ce bulletin est écrit avec la collaboration de l’Institut d’Aromathérapie Scientifique
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